AIUD

Le lieu d’implantation choisis est  éloigné  du « château » et du village pour pouvoir l’observer. Cette mise à distance est également nécessaire pour vivre pleinement l’expérience du lieu.

Nous nous implantons dans une clairière, que nous créons en bordure de bosquet.

Trois  volumes prennent chacun position vis à vis de l’environnement, ce qui engendrent des points de vue et  atmosphères différents.

Le premier volume, dans lequel on entre, se positionne suivant les axes du parking, du mur d’enceinte du domaine à cet endroit.

Le deuxième volume se positionne vis à vis du château (ancien hôpital de guerre durant la bataille). Une grande baie cadre une vue sur celui et le village. C’est la fin du parcourt muséographique et la sortie du public.

Le troisième volume longe le bois et est mis en relation avec celui-ci par une série de meurtrières qui participent de la scénographie immersive de la bataille en offrant le bosquet comme fond à celle-ci.

Ces volumes qui se heurtent et se pénètrent  renvoie aussi à cette bataille nocturne, au corps à corps, dans la forêt de Rossignol la nuit du 22 août 1914, premier  affrontement des troupes allemandes et française.

Les 3 volumes qui définissent cette architecture conservent leur lisibilité depuis l’intérieur par la présence des grandes poutres en lamellés qui se croisent et les déterminent.

Les espaces intérieurs sont entièrement laissés libres pour le déploiement de la scénographie.

L’ensemble est construit en bois afin de diminuer la durée du chantier, et  pour des raisons écologiques.