• Vue depuis la Meuse en aval
    • 1/8
    • Vue depuis la Meuse en aval
  • Vue depuis la Citadelle
    • 2/8
    • Vue depuis la Citadelle
  • Vue depuis l'autre rive de la Meuse
    • 3/8
    • Vue depuis l'autre rive de la Meuse
    • 4/8
  • Entrée basse le long à l'extrémité de la Sambre
    • 5/8
    • Entrée basse le long à l'extrémité de la Sambre
    • 6/8
  • Terrasse
    • 7/8
    • Terrasse
  • Esplanade
    • 8/8
    • Esplanade
  • Plan Rez
    • 1/5
    • Plan Rez
  • Plan R +1
    • 2/5
    • Plan R +1
  • Elévations
    • 3/5
    • Elévations
  • Coupes A et B
    • 4/5
    • Coupes A et B
  • Coupes C, D et E
    • 5/5
    • Coupes C, D et E
Texte

31

Confluence

  • Programme
    aménagement d’une esplanade et création d’un bâtiment scénographié comme vitrine de la ville intelligente
  • Situation
    Confluence e la Sambre et de la Meuse
  • Maître de l’ouvrage
    Ville de Namur
  • Paysagiste
    APS (Valence, France)
  • Surface bâtiment
    1.340 m²
  • Surface abords
    7000 m²
  • Budget
    6 885 000 € HTVA
  • Date
    2016
  • Concours
    classé second en association avec Rudy Ricciotti et les paysagistes d’ APS (Valence, France)

Le paysage est essentiellement formé par la confluence, la citadelle et ses glacis. C’est à la fois de la géographie et de l’infrastructure. Ce paysage existe dans la longue durée.

Le port numérique fera corps avec l’infrastructure. Et sera durable dans ses possibilités d’usage.

 

Le port numérique s’établit le long d’une promenade, on l’effleure ou l’on y entre. Il s’inscrit entre l’épaisseur de l’esplanade et du quai. Les murs de la rampe et de soutènement de la terrasse sont en pierres, récupérées de la déconstruction des aménagements de 1937. Cette architecture s’installe aimablement dans la continuité des murs en pierre existant.

Au Nord Est le mur de pierres, support de l’allégorie de la confluence est conservé. Au Sud un grand escalier articule la transition entre le mur existant et la nouvelle architecture.

 

Le port numérique est une lame de vitrages qui irradie entre ces 2 matérialités fortes. Sa façade vitrée est un écran qui relie son activité intérieure à la ville et au paysage.

La cantine numérique, qui s’établit au-dessus du niveau d’inondation exceptionnelle, est équipé de vastes coulissants qui permettent une ouverture quasi-totale vers l’extérieur. Sa terrasse exposée au Sud est protégée par le porte-à-faux de l’esplanade.

Le port numérique comporte 2 entrées. L’une d’elle est située au même niveau que la terrasse de la cantine.

La seconde entrée du port numérique se situe au niveau du quai à côté du passage sous le pont de France.

De la transparence à la transapparence…

La façade écran (verre priva lite) pourra être le média de diffusion des activités du port numérique en général et des productions en cours dans sa salle polyvalente en particulier, ou même de nous immerger en temps réels avec les activités d’un partenaire lointain.

 

Sur l’esplanade…

Le port numérique se matérialise en un point sur l’esplanade dans un objet qui rassemble conceptuellement site & tourisme, la lunette d’observation. Ce n’est pas une simple lunette : celle-ci est un dispositif de visualisation interactif. Elle relie à l’activité intérieure réelle et virtuelle du port numérique, informe sur la ville et ses partenaires numériques en réalité augmentée..

 

Le projet paysager

Dominée par la citadelle historique, juchée sur un imposant éperon rocheux, le « site de la Confluence »constitue un paysage exceptionnel évocateur de la géographie de l’eau dont les hommes ont su tirer parti pour façonner l’histoire et le développement de la ville de Namur.

Situé à la croisée de la Meuse et de la Sambre, le « site de la confluence » est inévitablement chargé d’une dimension symbolique : celle de la rencontre.

Face au génie du lieu qui incarne cette portion de territoire, nous revendiquons une approche « contextuelle » et emprunte d’une grande sobriété, afin de ne pas bouleverser les équilibres établis, ne pas brusquer l’état des lieux mais au contraire convoquer son potentiel nourricier dans la fabrication sensible de la matière du projet.

 

L’esplanade de la Confluence : Un Hymne urbain à la « Nature » du site

Restituer un potentiel d’horizontalité

La composition recherchée tire parti des invariants du projet (passage sous voirie à 82.50 m, arrivée de la passerelle cyclo piétonne à 85.00 m) pour dessiner une vaste esplanade reliant sur un seul plan les abords du Parlement Wallon et la pointe de la confluence. Cette démarche permet tout à la fois de restituer un potentiel d’horizontalité et de favoriser les usages et l’appropriation du lieu. D’une aire banale de stationnement, le site du Grognon devient piémont de la citadelle et belvédère sur le fleuve et la rivière.