AIUD

La parcelle mitoyenne dévolue au projet, relativement étroite (5m15), pour y implanter deux logements, avec chacun un espace extérieur significatif, a conduit à regrouper les circulations contre un des mitoyens afin de libérer au maximum les espaces de vie. Les circulations se superposent et respectent ainsi naturellement l’intimité de chaque logement.

Afin d’offrir du recul vis-à-vis de la rue à l’entrée des logements et au séjour du rez, un retrait du 1°duplex par rapport au domaine public de ±3.00 mètres crée une cour privative. Cette cour est clôturée par une grille en métal  qui crée un filtre vis-à-vis de la rue tout en maintenant une relation visuelle agréable avec celle-ci. Cette cour est aussi une respiration dans cette « rue canion »

Le recul du 1°duplex permet également de créer un décrochage avec le duplex supérieur et d’organiser une vaste terrasse extérieure pour celui-ci.

Un décalage de l’alignement permet de détacher le volume du duplex supérieur à rue : son autonomie perçue est l’occasion d’un clin d’œil à l’écriture moderniste dans son expression, alors que le projet est hyper contextuel et n’est absolument pas générique.

Au niveau de la cour avant  les deux niveaux de la façade sont  revêtus d’un parement en briques émaillées de différentes nuances de vert, en référence aux matériaux rencontrés dans la rue et notamment au parement en briques émaillées de teintes blanche et verte de la maison situé en face du n°191.

Ce revêtement  illumine la façade située en retrait et accentue la perception de la profondeur de la cour.

L’ensemble des châssis sont en bois peint (pour la facilité d’entretien), de teinte verte pour s’harmoniser aux briques émaillées