AIUD
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Ecomusée de Mouscron
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Programmenouvel écomusée et aménagement du parc
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Situationrue des Brasseurs 3/5, Mouscron
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Maître de l’ouvrageVille de Mouscron
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Surface2200 m²
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Montant des travaux2 300 000 € HT
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PaysageCaroline Bigot et Mathilde Sauvillers
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ScénographiePascal Payeur
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Date2010
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Concoursclassé second
Du territoire à l’objet.
Le parc, les interventions muséographiques extérieures, ainsi que la volonté de tisser des liens avec le contexte urbain nous conduisent à imaginer une architecture liée au site, et de porter une attention particulière aux parcours et aux limites entre les différents espaces.
Le musée que nous proposons parle du territoire, dans sa composition, et dans les rapports qu’il établit avec son contexte.
Il s’implante selon deux directions, forme une croix, et évoque le croisement des chemins qui créent autant de repères dans les paysages. La constitution en croix de l’écomusée bâtiment rend possible sa lecture tant depuis la rue des Brasseurs que depuis celle du Luxembourg.
Nous optons pour le maintien et la prolongation (vers le parking Roussel) de la venelle, qui constitue la promenade d’accès du musée et du parc.
L’entrée de l’écomusée est centrale dans le site, elle articule la cour et le parc
Autour de la cour se regroupent des fonctions publiques. C’est un espace de rassemblement, de pratiques citoyennes. Elle offre des possibilités d’occupations complémentaires : tente (développement de l’évènementiel), barbecue, etc… tant pour le musée que pour l’académie de musique.
L’actuel musée, ancienne maison de directeur d’école, pourra être affectée soit à une fonction communale (académie, administration, échevinat, ..) ou à de l’horeca (taverne restaurant pouvant bénéficier d’une terrasse au niveau de la cour)
L’ancienne bonneterie est occupée par les réserves et le cabinet de curiosité.
Nous escomptons un échange entre la ville et deux propriétaires privés pour récupérer 7 travées d’affilées et regrouper les 2 garages privés à l’entrée de la ruelle.
Un local est construit pour l’académie de musique en bordure de cour.
La venelle se prolonge vers le parking Roussel par un mur de briques de récupération qui cache la salle polyvalente et se poursuit en tant que mur de clôture du parc sous forme de claustra.
L’entrée indépendante du parc se situe entre la salle polyvalente et un préau qui abrite certains aménagements ludiques (jeu de bourles, …) et permet leurs utilisations en cas de précipitations. Ce dispositif est également un filtre entre le parc et le parking. Sa toiture légère, qui filtre la lumière, détachée du claustra de clôture, permet de percevoir le clocher de l’église Saint-Bathelemy.
L’espace couvert face à l’entrée permet à des groupes de visiteurs de se rassembler avant, ou après, une visite.
La constitution en croix de l’écomusée bâtiment rend possible une distribution directe de toutes les fonctions publiques depuis l’entrée.
Les salles d’expo permanentes et temporaires, la salle polyvalente, le cabinet de curiosité, la bibliothèque et les bureaux à l’étage sont accessibles directement depuis le hall d’accueil.
Les salles d’exposition s’implantent en limite du parc, telle une clôture qui réagit à son environnement, leur façade est constituée de plans de verre surmontés d’une toiture verte, sans épaisseur. Ce dispositif permet au parc de faire fond pour la scénographie.
Depuis l’extérieur les changements de direction des plans de verre de la façade créent un paysage varié de reflets…L’architecture s’efface dans les perceptions du parc.
Les dispositifs scénographiques s’implantent dans des volumes disposés le long du parcours.
Les volumes clos sont recouverts de tissu (structure légère avec absorbant acoustique tendue de tissu) et participent au confort acoustique du lieu.
La salle d’expo temporaire constitue la seconde « branche » du musée qui s’avance dans le parc.
Les façades vitrées sont orientées au Nord Est-ce qui permet d’éviter les pénétrations d’ensoleillement directs ainsi que de réduire les charges thermiques.
Des stores intérieurs sont prévus dans le décaissé entre le plafond et les façades vitrées. Ils permettent le contrôle de la lumière naturelle et d’occulter au grès des besoins muséographiques.
Le cabinet de curiosité s’installe dans l’espace de l’ancienne bonneterie, profite de son atmosphère, et est en contact direct avec les réserves.
Les façades du volume principal du musée sont vitrées ou revêtues d’un parement de briques peintes (teinte claire)