AIUD

Le terrain fait partie d’un lotissement ancien (1974). Les matériaux et les volumétries  autorisés sont ceux que l’on rencontre dans l’architecture vernaculaire du village de Straimont : enduit minéral blanc (d’aspect plus agréable qu’un enduit synthétique), toiture en ardoise naturelle et soubassement en pierre de grès schisteux pour les matériaux, parallélipipèdes couverts par une toiture à deux versants pour les formes.

L’accès du terrain se faisant en bas de celui-ci :  il me semblait dès lors  nécessaire de scénographier l’ascension au sein de la maison puis vers le jardin.

Le terrain présente depuis la rue un dénivelé de 4m50 avant de rejoindre un a plat, à 35m environ de la limite de propriété, un ancien terrain de tennis qui présente une surface horizontale entourée une haie arbustive.

Nous désirons faire de cette surface la zone de jardin plus intime, une cour entourée de murs végétaux, en conservant une végétation dense en place sur trois côtés.

Et notre intention est de la la mettre en relation avec le séjour de la maison : pour ce faire, vu la topographie du terrain, nous localisons le séjour au premier étage et la zone nuit au rez. Le pignon vers ce jardin intime est entièrement vitré, le jardin est la prolongation du séjour : une passerelle la plus légère possible permet de rejoindre le jardin intime.  Un balcon d’un peu plus d’un mètre de profondeur, couvert par la toiture (pour l’agrément d’usage et la protection aux intempéries de la façade NO) offre un espace extérieur en relation directe avec le séjour.

Cette maison est construite en ossature bois sur un soubassement en maçonnerie. Le soubassement est recouvert de plaques de schiste de la carrière d’Herbeumont.