• Pont Ferroviaire de l'Avenue de Tervuren - 1904
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Texte

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Passerelle cyclo-pédestre

  • Programme
    Passerelle cyclo-pédestre sur l’ancienne ligne de chemin de fer Bruxelles-Tervueren
  • Situation
    Avenue de Tervuren – Bruxelles
  • Maitre de l’ouvrage
    IBGE
  • Budget
    650 000 € htva
  • Concours
    1999, deuxième prix du concours

Le sentier de promenade qui prend place sur l’ancienne voie ferrée Bruxelles-Tervueren est interrompu au niveau de l’avenue de Tervueren (l’ancien pont fut détruit en 1972). Cette avenue centenaire a été conçue dans un grand esprit de continuité. Elle se développe sur une longueur de 6375 mètres avec une largeur constante de 76 mètres et des alignements d’arbres d’essence identique.

L’enjeu est de  rétablir la continuité de la promenade par une passerelle.

Depuis l’Avenue de Tervueren, le caractère naturel du lieu s’exprime par la perception des talus arborés. Ce caractère est cependant fragile et pourrait être mis à mal par une intervention structurelle à ce niveau (culée massive, mur de soutènement …) Des rocailles (installées dans le cadre de l’aménagement du parc par le paysagiste français Elie Lainé à la fin du XIXème siècle)  qui participent à l’atmosphère des lieux sont à préserver.

La passerelle ne détruira donc pas le caractère naturel du talus, le survolera en douceur pour aller se poser  plus loin.

La promenade côté ancienne gare, entre le sentier pentu vers l’avenue de Tervueren et le départ de la passerelle, côtoie malheureusement un parking et une zone de service d’un restaurant.

Autre constat, le talus coté parc de Tervueren est environ 3 mètres plus bas que celui de l’autre coté. Aussi, cette différence de niveau se doit d’être gérée pour éviter une rampe d’accès disproportionnée ou un remaniement excessif des niveaux naturels coté parc de Tervueren.

Pour cette raison, afin d’ancrer l’intervention dans le paysage, une dépression, faisant rampe longera le parking et le restaurant vers la passerelle. Cet événement physique captera l’attention du promeneur, s’enfonçant lentement dans la terre, avant d’être projeté au dessus de l’avenue de Tervueren avec le parc comme horizon.

La continuité axiale flagrante de l’avenue de Tervueren conduit à envisager un ouvrage symétrique.

Il n’est pas question ici d’un exploit structurel qui n’aurait que peu de sens pour l’usage et le lieu.

Deux files d’appuis sont envisagées. Celles-ci viendront prendre appuis sur les piles de l’ancien pont alignées sur les arbres.

La simplicité des poutres treillis est quasi archétypale.