• Maquette Concept
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    • Maquette Concept
  • Maquette Concept
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    • Maquette Concept
  • Illustration pour les différents utilisateurs
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    • Illustration pour les différents utilisateurs
  • Salle de consultation
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    • Salle de consultation
  • Vue depuis la passerelle entrée +2
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    • Vue depuis la passerelle entrée +2
  • Vue de la mezzanine
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    • Vue de la mezzanine
  • Atmosphère d'une salle d'interaction
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    • Atmosphère d'une salle d'interaction
  • Plan 0
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    • Plan 0
  • Plan+2
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    • Plan+2
  • Plan-2
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    • Plan-2
  • Coupe patio
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    • Coupe patio
  • Détail plafond
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    • Détail plafond
Texte

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Salle de lecture de la KBR

  • Programme
    conception d’une nouvelle salle de lecture, plus polyvalente (espaces de réunions additionnels, learning center à disposition des étudiants)
  • Situation
    Mont des Arts, 28 à 1000 Bruxelles
  • Maître de l’ouvrage
    KBR (Koninklijke Bibliotheek/Bibliothèque royale)
  • Surface
    3000 m²
  • Architecture d’intérieur
    Atelier d’architecture A I U D
  • Montant des travaux
    2.225.000 € HTVA
  • Eclairagiste
    Jacques Fryns
  • Signalétique
    NNStudio
  • Ingénieur techniques spéciales
    Ellyps
  • Acoustique
    ATS
  • Concour
    Concours non remporté (second)

Notre objectif architectural est de créer une identité forte à la nouvelle salle de lecture, qui se redéfinit au sein d’un bâtiment emblématique et hautement prestigieux.

 

Notre projet réside donc principalement  dans l’évocation et la réactualisation des archétypes de bibliothèque publiques qui peuplent nos imaginaires, et ce de manière universelle : rayonnages, boiseries, éclairage tamisé et lampes de table, grand espace sur double hauteur, intériorité, ambiance feutrée… Au même titre que l’histoire du livre est longue et se réinvente sans cesse, notre parti-pris accompagne l’architecture existante tout en lui donnant un nouveau souffle intimement lié aux nouveaux usages et besoins des visiteurs.

 

Nous capitalisons donc sur les qualités de l’existant : plafond en bois, pierre de parement, mobilier en bois et métal chromé. Nous déploierons notre architecture dans le même esprit, sans pastiche, avec un design sobre, maîtrisé, dans l’esprit des designers des années 50-60 comme De Coene ou Jules Wabbes. .

L’histoire est déjà partiellement écrite,  il suffit de la continuer.

 

Nous avons identifiés deux typologies d’espaces dans le programme : ceux dédiées à la consultation et les espaces d’étude et de travail. Les ouvrages ne peuvent être emportés hors des espaces de consultation, et ceux-ci nécessitent contrôle climatique (température et humidité relative) et une ambiance silencieuse, ce qui n’est pas le cas pour les espaces d’étude et de travail. Une séparation physique doit donc être organisée.

 

Les double-niveaux existants avec mezzanine sont très qualitatifs au point de vue spatial. Nous souhaitons préserver ces qualités et les mettre davantage en valeur par notre projet.

Nous créons des transitions spatiales fluides et recherchons la matérialisation la plus ténue possible des limites entre usages. Une feuille de verre, presque imperceptible, sépare la mezzanine, et le niveau 0, en deux entités fonctionnelles.

 

Nous organisons l’entrée de la salle de lecture au niveau +2, tant pour offrir dès l’arrivée une vue d’ensemble sur celle-ci, que pour des raisons de répartition des flux et des fonctions attendues.

Le desk d’accueil est situé juste après la passerelle. Le visiteur est ainsi directement, dès l’entrée, en relation visuelle avec le personnel d’accueil. Ce desk est d’un côté comptoir d’accueil, et de l’autre, bar, en cas d’events.

Un des globes terrestre de Coronelli crée un fond de perspective pour le parcours d’entrée.

Le visiteur peut, soit entrer dans l’espace de consultation, ou simplement profiter de l’espace détente/étude. Des petits salons offrent aussi  une autre manière, plus cosy, de lire ou de converser.

 

Pour la grande salle de consultation le projet agit très ponctuellement sur quelques éléments précis qui vont modifier l’atmosphère du lieu : nous proposons de modifier le plafond, de supprimer le luminaire TL très présent, et très connoté « administration ». Nous le remplaçons par un panneau en bois, de même essence que le plafond existant, qui intègre un luminaire LED beaucoup plus fin (2 à 3cm de largeur). L’éclairage général est moins important et les lecteurs utilisent des lampes de table. L’atmosphère lumineuse devient celle d’une bibliothèque. Le panneau de bois est perforé et de l’absorbant acoustique est placé au-dessus de lui. L’ambiance acoustique sera plus feutrée, et plus agréable pour les utilisateurs.

Un rideau extérieur en tissu métallique, automatisé, permet de réguler la luminosité naturelle de la façade SE vitrée. Il participe également à la création de l’atmosphère des lieux.

Nous conservons les tables d’origine, ainsi que le comptoir, réalisés par De Coene.

L’espace de consultation des documents sensibles à la lumière est un écrin, un volume fluide, en bois précieux,  qui se glisse entre les colonnes de la mezzanine.

Un ascenseur ouvert (dont la ferronnerie sera dessinée pour le projet)  est installé entre les deux niveaux de l’espace de consultation afin de rendre autonome les personnes à mobilité réduite dans leurs déplacements. C’est en soi un élément d’animation de l’espace.

 

A l’autre extrémité de la salle le second globe  de Coronelli est installé pour créer un point d’attraction en fond de perspective.

 

L’espace sous mezzanine sera entièrement dédié à l’audiovisuel, aux nouveaux supports de communication, quand les fiches seront devenues obsolètes.

Remarquons que cet espace sous mezzanine peut être divisé sans perte de qualité architecturale pour le projet global.

 

Concernant la signalétique notre principe est de remettre au centre de la KBR la typographie et le dessin de lettre, dans sa matérialité contemporaine. Dé-numériser, exploiter la typographie et son incarnation volumétrique, enchanter en tous les cas l’expérience du visiteur, ce qu’il voit, comment le bâtiment lui parle, est un postulat que nous souhaitons voir aboutir : nous proposons donc d’étudier les différentes strates d’informations et d’attacher à chacune une réflexion particulière dans la perception qu’on peut en avoir (lisibilité, matérialité, relief) mais aussi dans le dialogue qu’elle va opérer avec l’architecture, nouvelle ou existante.